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Notre réflexion sur les enfants de guerre

 

Le jour 17 février 2017 la classe 3D a présenté un travail didactique en langue française, concernant les différentes facettes de l’immigration, tout en exploitant le  matériel du Centre Astalli. Suivant  le projet du Prof D’Antonio, nous, les étudiants, nous avons été divisés en groupes, chaque groupe a abordé des sujets particuliers  reconduisant au thème des guerres et des persécutions. Le groupe numéro 5, formé par Maria Grazia Navacci, Camilla Cervelli et Matteo Belli, a travaillé sur le thème des enfants refugiés. Notre approfondissement a mis en évidence qu’environ le 50% des réfugiés sont enfants et adolescents d’âge inférieur à 18 ans et qu’il s’agit souvent d’Afghans, Somaliens et Soudanais qui émigrent parce que dans leur Pays ils étaient obligés de prêter service comme soldats. Aujourd’hui, dans nos contextes de vie il y a beaucoup d’enfants qui jouent à la guerre,..  une manière pour se divertir,.. ils  ne savent pas que d’autres enfants dans d’autres parties du monde  combattent car le système le veut, en leur dérobant la beauté de leur âge..plusieurs d’entre eux trouvent dans la lutte armée la seule manière de survivre.

Dans ces lieux la vie des enfants change radicalement à cause des guerres : le bonheur évapore, le bruit des explosions se substitue à celui des rires. Les enfants sont dépourvus de chaque droit: celui à la vie, à la santé, à la protection et à l’instruction. Pour essayer d’avoir une vie meilleure enfants et hommes traversent mers et océans sur des péniches précaires qui souvent se renversent en causant beaucoup de morts.

       À propos de “instruction”, Malala Youszafai est une fille Pakistanaise qui lutte pour les droits des enfants et des femmes. Elle a dénoncé les talibans qui détruisent les écoles et imposent la charia. Depuis de nombreux attentats à sa personne, elle a été reconnue comme une héroïne et icône du combat pour le droit à l'éducation.

       Camilla Cervelli, Maria Grazia Navacci e Matteo Belli    3D

notre reflexion

"Se mettre dans la peau avant de juger"
 

Cette année on a affronté en français un parcours didactique sur « les guerres et persécutions »,que nous, les élèves de 3e D, nous avons partagé avec enthousiasme.

 Tous les jours on a l'occasion d' écouter des nouvelles parfois vraiment tragiques sur le sort de milliers de personnes..des migrants économiques comme des personnes qui s’enfuient des guerres et des persécutions. Pas tout le monde est capable de se poser des questions, d’ essayer de comprendre le phénomène des flux migratoires et pour cela on assiste de plus en plus à des réactions très diversifiées ..à différents niveaux..du local au national ou même européen sinon mondial.

-on a l'impression de voir de grandes mobilisations  des institutions, des politiciens, des personnes communes...

-on voit que ce phénomène est accompagné par des manifestations de souffrance, de douleur, de sacrifices de qui est obligé de quitter son propre pays et chercher ailleurs un espoir de vie..

-la non compréhension amène  des gens parmi nous à développer des sentiments de haine contre  la totalité des immigrés et souvent à soutenir l’idée de la construction de murs et de barrages contre les migrants aux frontières des pays…à commencer de notre continent: l'Europe qui a grandi et s'est développé à la lumière des principes chrétiens de amour du prochain, si comme des valeurs de la liberté, de la justice et de l'égalité ..qui ont marqué l'histoire pas seulement de la France mais de tous les pays européens..

Donc nous, les nouvelles générations, nous vivons avec difficulté cette contradiction de comportement de la part des 'grands'.  Ce projet de la prof D'Antonio a été réalisé dans le but de nous confronter avec notre époque historique et de nous faire une opinion sur ce qui se passe autour de nous.

En fait les refugiés et les immigrés, représentent une richesse pour le pays qui les accueille. La société italienne est une réalité multiethnique et multilinguistique, où vivent beaucoup de personnes arrivant des pays et cultures différentes. Souvent ces nouveaux arrivés vivent ensemble ou s’ignorent: l’étranger continue à être vu comme ‘QUELQUE CHOSE DE BIZARRE’.Nos écoles et nos classes sont pleines d’élèves de origine différente. Le défi plus important est celui de construire une société interculturelle dans la quelle les diversités se mélangent et on produit des réalités plus riches pour trouver l’intégration.

Apprenons à ne pas dominer l’homme, mais à connaître mieux notre voisin. La chose plus importante est celle de construire une société dans laquelle les diversités puissent trouver un espace d' expression et où il peut y avoir un échange entre les différentes cultures.Vivre ensemble est donc accepter l'autre, mais aussi apprendre des intérêts et une culture qui est différente de la nôtre.Vivre ensemble est accepter l’autre. Ce n’est pas une chose très compliquée. Il suffit de penser à la nourriture, à la manière de s’habiller, à l’art, la littérature, la musique. La musique est un langage universel qui fait communiquer tous les hommes du monde. La tolérance, donc est une ouverture d' esprit et peut contribuer à un monde meilleur et plus fraternel.

 

Erika De Marchis 3D

"Se mettre dans la peau avant de juger"

Modernism

The term “Modernism” refers to a powerful, international movement reaching through Western cultures during the first decades of the 20th century, proposing a break with the past and the established traditional forms. It influenced different cultural fields, from poetry to visual arts, from music to literature. In poetry, it mixed elevated language with slang, freeing verses from the traditional and precise rhyme scheme. In art, it developed Fauvism and then Cubism, thanks to Pablo Picasso and Georges Braque’s way of painting. It was characterized by distorted shapes and a particular importance given to the function of the colour, so that they could paint objects as geometric shapes and reassemble them abstractly, leaving the

pigments as the real subjects of the painting. In music, the Russian composer Igor Stravinsky rejected the traditional rules of harmony and composition, experimenting with dissonance and distorted musical effects.

All the artistic forms Modernism influenced, however, were chained by common features of distortion of shapes; break with the past; emphasis on the subjective view of reality and the consequent intensity of the isolated “moment”, providing a true insight into the nature of things; the importance of unconscious, stressed out by Sigmund Freud’s theories; and the complexity of the modern urban life. In fact, the modern spirit developed in Britain during an age of anxiety, brought out by the period of wars, which made the comfortable British society feel rootless, isolated and frustrated. The literates found a way to externalize these new feelings in the novel, in which they described the reality and its troubles through the no-hero character's point of view and the psychological analysis of his unconscious and irrational part, that was deeply expressed with an “interior monologue” (such as James Joice and Virginia Woolf). This last element, in particular, without the traditional chronological order of telling the story and the esternal, omniscient narrator telling events he already knows, configurated itself as the true, verbal expression of the stream of consciousness through which the protagonist’s view of the world is presented.

 

D'Uffizi Asia VF

Modernism

TABLE RONDE: réfléchir en s’amusant

Le phénomène de l’immigration

Réfléchir sur des phénomènes qui font partie de notre vie quotidienne est à la base de la formation des jeunes esprits et il est essentiel pour grandir moralement.

Cette année l’expérience qui nous a permis de grandir a été une recherche sur le

phénomène de l’immigration. Avec la professeure Marcella D’Antonio la classe V D a réalisé un projet organisé en plusieurs étapes dont la dernière a concerné une  Table Ronde , où on a présenté la thématique de l’immigration. Nous avons fait des recherches de groupe sur différents domaines qui concernent le phénomène de l’immigration comme, par exemple, les causes, les circonstances, les statistiques et les réactions qu’il a suscité.

Après avoir conduit des travaux d’approfondissement, cinq personnes (une par

chaque groupe ) ont personnifié les rôles d’un sociologue, anthropologue, experte de géo-politique, journaliste et président du centre d’études socio-économiques. Ensuite nous avons enregistré un court métrage où Benedetta, la fille qui interprétait laconductrice du programme, nous a posé des questions sur nos thèses et nous avons expliqué le contenu de nos recherches.

Moi, j’ai personnifié une journaliste de la « Repubblica » , et j’ai présenté la thèse de Romano Benini, un journaliste économique et enseignant des politiques du

travail, face au phénomène migratoire. Dans son nouveau livre “Destini e Declini” il réfléchit sur la crise des nations au niveau européen et comment elle se manifeste. Au début de ce livre l’auteur tente d’expliquer les facteurs de la crise et ses caractéristiques, mais surtout comment elle peut devenir « déclin ». La question qui se pose et que nous avons approfondie a été la suivante :

Celle que l’Europe est en train de traverser aujourd’hui est une simple crise ou un

véritable déclin?

Romano Benini présente une comparaison entre la crise européenne et la crise de l’Empire Romain: le déclin, qui semble déshormais émerger de plus en plus clairement, en Italie comme en Europe, a un précédent bien établi dans la longue phase de déclin de l’Empire Romain. Ces deux crises sont liées car la cause qui les a provoquées est la même : l’incapacité de gérer « le flux migratoire ».Les phénomènes qui ont causé la crise européenne sont similaires à ceux de l’Empire Romain, lequel a été détruit par l’incapacité de gérer les migrations des Wisigoths. Dans l’Europe moderne les circonstances se répètent: les populations du Moyen-Orient et les Syriens voudraient entrer en Europe.

Dans le livre l’auteur écrit que la crise économique du Pays cache une crise d’identité: la détérioration de l’identité culturelle a augmenté la crise sociale, politique et économique de l’Europe. Benini, l’auteur du livre, nous a fourni aussi des ‘antidotes’ à cette crise, c'est-à- dire l’innovation, la formation mais, surtout, l’ouverture mentale. Il veut nous faire comprendre que nous devons accepter celui qui est « étranger » (qu’il soit un immigré ou un européen) en construisant une véritable Europe sociale et ouverte à toutes les cultures et à toutes les Nations, à travers l’intégration. Nous avons vécu une expérience très intéressante et amusante, qui nous a permis de nous mettre en jeu et d’ agrandir nos horizons mentaux et notre culture.

Aurora Zega della classe V D.

table ronde
piccolo principe

“As-tu rencontré le Petit Prince?”

Le coin de la réflexion  

                Une vingtaine de jours…l’espace de quelques heures de cours pour approcher des extraits du célèbre chef d’œuvre de Saint-Exupéry « Le Petit Prince » et, en plus, la vision du film qui vient de paraître dans les salles italiennes au début de cette année, pour réaliser qu’on a fait une expérience importante de vie : la rencontre avec  ce petit homme aux cheveux blonds…ou bien la rencontre avec nous mêmes.

L’approche didactique a consisté dans une phase de compréhension textuelle et  d’un travail-débat en classe pendant  lequel on a énucléé des concepts clés, en particulier on a insisté sur les phrases «On ne voit bien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible pour les yeux ». Tout d’abord on s’est aperçu d’avoir à faire avec un conte-fable qui nous a demandé de nous plonger dans la mer douce et enveloppante de l’imagination et  de nous laisser bercer dans un monde qui transcende notre terrestrité et nous transporte dans une dimension spirituelle  impliquant  le regard du cœur.

La version cinématographique nous a aidé à focaliser les significations avec son apparat audio-visuel  très suggestif à travers la présence d’une petite fille studieuse, qui emménage dans une nouvelle maison pour réussir son entrée à la prestigieuse Académie Werth. Et…voilà c’est là qu’elle fait la rencontre d'un vieil aviateur, un voisin excentrique et aventurier qui, afin de la divertir de ses ennuyeuses révisions,  lui raconte l'histoire d'un mystérieux petit garçon, ami avec un renard et une rose : le Petit Prince. Cet enfant aux cheveux d’or et au rire cristallin habitait sur une planète à peine plus grande que lui. Profitant d'une migration d'oiseaux sauvages, il partit un matin explorer les étoiles, en quête d'amis. La petite fille découvre alors un monde extraordinaire où tout est possible.

DEBAT :

  • Gabriella :  Ce que nous, les élèves, on a remarqué c’est que, face à ce texte, les suggestions de lecture sont plusieurs..mais la clef d’interprétation individuée nous explique la nécessité de récupérer  notre « enfance »,….MOT CLEF de cette histoire, de notre rencontre avec cet ouvrage c’est justement… 

Enfance

  • Katia :  …Et pourtant l’auteur avoue d’avoir écrit ce livre pour  les grandes personnes …pour les adultes, car c’est eux,  qui ont oublié la source plus authentique des émotions et qui sont devenus aveugles et indifférents au véritable bonheur.  Au contraire ce sont les enfants qui comprennent les vérités les plus simples de la vie, vu que la clef de leur compréhension réside dans leur innocence. 

  • Prof :  On pourrait donc dire que le Petit Prince est l’enfant qu’il y a dans chaque homme quand il est petit ou en celui qui ressent encore en lui  cette racine profonde ?  « Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants. Mais peu d’entre elles s’en souviennent » (Dédicace Le Petit Prince).

  •  Tullia et Giulia :  L’état de grâce est le privilège de l’enfant  qui magiquement transfigure les êtres et les choses.. 

  • Prof :  …justement mais cet état est pourtant accessible comme le dit le renard «On ne voit bien qu’avec le coeur. ». Nous devons restaurer ce moyen de communication qui est le mieux adapté à l'homme . Il semble alors que l’humanité est divisée en deux groupes : d’une part les enfants et ceux qui possèdent l’esprit d’enfance, de l’autre  les grandes  personnes  qui ont perdu la fraîcheur du cœur et la spontanéité. 

  • Giada :  Oui prof…car elles ont grandi ! 

  • Prof :  Voilà ma chère…qu’est-ce que ça signifie donc « grandir » ?

  • Giada :  Pour moi « grandir » c’est prendre des responsabilités et construire son propre avenir en pleine autonomie..Je veux grandir..mais je ne veux pas tomber dans une vie monotone et routinière.. 

  • Marta :  Chaque fois que quelqu’un me demande : -Que feras-tu quand tu seras grande ?-

J’ai peur…j’ai peur de ne rien réaliser dans mon futur…l’enfance c’est la protection, grandir c’est l’insécurité, le risque..et j’ai peur ..

  • Alessia : .. oui,  grandir c’est oublier notre enfance….je ne veux pas ça !!!

  • Prof :  Si les enfants voient avec le cœur…qu’est-ce qu’on peut dire des adultes…comment voient les adultes ? 

  • Giorgia M. : Ils  ne voient qu’avec les yeux du corps et voilà que, dans le dessin n.1 les adultes voient un chapeau alors qu’il s’agit d’un boa qui digère un éléphant. 

  • Prof :  Bravo  Giorgia ! Est-ce que vous êtes d’accord à soutenir que Saint-Exupéry fait la critique à l’homme moderne qui se tient à la surface la plus matérielle des choses ?... la matérialité où le monde devient une question de chiffres et d’intérêt ?

  • Gabriel :  Avec l’âge, les enfants perdent la chose plus importante qui consiste à  vivre naturellement en rapport avec l’esprit. Ils deviennent des « grandes personnes » et leur seule préoccupation est l’utile.

  • Prof : …justement on l’a vu dans le voyage accompli par le Petit Prince à travers les six planètes avant d’arriver sur la terre. Que représentaient les personnages habitants des planètes ?

  • Giorgia M : ..Les vices, les défauts  des hommes et donc la tristesse et les névroses humaines et le fait que les hommes se renferment dans leur égoïsme qui étouffe leur âme  et les rend malheureux. Voilà le côté matériel de leur existence.

  • Prof : vanité, cupidité, juger par l’apparence plutôt que…par le sens ou par l’essentiel. Pensez-vous que l’homme est irrémédiablement perdu ? Qu’est-ce qui lui manque pour récupérer son bonheur ? On dirait que, comme le dit Saint-Exupéry, chaque adulte a été un enfant..donc l’enfant d’autrefois n’est pas mort : il est seulement enseveli et une expérience, telle que la rencontre de l’aviateur (qui représente chaque homme) avec Le Petit Prince, peut lui permettre de ressusciter. Vous êtes d’accord ?

  • Paolo :  Je crois que l’origine de tout le mal vient de l’intérieur de l’homme, de son cœur mortifié qui n’est plus capable de vivre sa vie avec « esprit »..

  • Prof :  C’est quoi l’esprit ? 

  • Gabriele :   L’esprit c’est la chose plus importante … c’est ce qui nous permet de « apprivoiser » …

  • Prof :  qu’est-ce que au juste la signification de ce verbe ? 

  • Paolo : «  apprivoiser » c’est ce que a fait le petit prince avec sa rose..c’est le renard qui explique le sens de « apprivoiser » =  créer des liens de manière à rendre l’autre « unique au monde »..

  • Prof :  C’est quoi  « être unique au monde? »

  • Noemi :   Il n’est pas nécessaire d’être seul de son espèce dans l’univers, il suffit d’aimer et d’être aimé. Mille roses dans un jardin ressemblent à celle que le petit prince a laissée sur sa planète, mais celle-ci est unique parce qu’il l’a arrosée, parce qu’il l’a protégée, parce qu’il l’a « apprivoisée », pour reprendre les mots du renard qui ajoute : « Tu deviens responsable pour toujours de ce que  tu as apprivoisé…et c’est l’esprit qui crée des liens. »

  • Maria :« Apprivoiser » c’est dédier son temps, se mettre de côté pour faire place à l’autre,..

  • Prof :  « si tu veux un ami, apprivoise-moi »  dit  le renard au chapitre XXI du livre. C’est alors que  le Petit Prince arrive à comprendre ce qu’il ressent pour sa rose : «  ..elle m’a apprivoisé ». Le Petit Prince comprend qu’en apprivoisant, on établit l’unicité d’un être pour nous, on le fait sortir de la « masse » et il devient, pour nous, « unique au monde ». C’est donc grâce à l’esprit qu’on est capable de aller au-delà des apparences et saisir l’essentiel, c’est grâce à l’esprit qu’on dépasse la matière et on retrouve le sens c’est grâce à l’esprit que le Petit Prince préfère être mordu par le serpent, mourir à son corps et rejoindre l’AMOUR.

  • La classe : Donc mourir c’est renaître ?

  • Prof : Il faut bien appliquer ce message à notre civilisation…à notre société.. à l’homme de nos temps..Qu’en dites-vous ?

  • La classe : il semble que Saint-Exupéry critique l’homme moderne car il voit l’homme  condamné à une mort certaine s’il ne fait pas confiance au cœur.

  • Prof : Le Petit Prince nous invite à nous réapproprier de notre humanité à travers ce voyage cathartique..à nous éveiller, à repenser notre vie en s’ouvrant à l'amitié, à l'amour, à la connaissance … à travers une élévation spirituelle. Mais pour faire ça il faut se réenchanter, il faut récupérer la poésie de la vie, il faut que chaque homme retrouve son visage d’enfant.

 

La classe 3D

Les pensèes et les mots

Les pensées et les mots

la Vème D à l’écoute de Monsieur Enrico Modigliani

L'histoire qui vit et enseigne

 
      La voix qui enchante, les pauses qui parlent, l'émotion qui naît, grandit ... la pensée s’ active, veut comprendre plus, assemble des images, des informations déjà connues ... les larmes d'un film sur l'Holocauste, l'impression tragique de la mort éternelle lors d'une visite dans un camp de concentration dans un voyage culturel en Allemagne ...

Combien de douleur ... racontée, délayée dans des paroles chaleureuses, pleines ... pas une seule gratuite…..  Une leçon de vie avec percée historique, mais surtout une leçon de "humanité" incroyablement sublimée par la figure du vieux sage grand-père, métaphore cendrée de la beauté de la vie, de ceux qui ont testé la laideur de l'oppression sous toutes ses nuances et maintenant, devant nos yeux, parle avec l'enthousiasme de quelqu'un qui est ressuscité de la souffrance du calvaire avec un désir pressant de semer des perles précieuses de l'amour du prochain.

"C’est à vous, ...de réfléchir et de faire en sorte que ces choses ne se reproduisent plus" nous a dit monsieur Enrico ... "C’ est à vous d'être des hommes dans le vrai sens du mot ... pour comprendre la valeur de la vie, de la personne" . Mon Dieu c’est à nous ... .. Je me sens impliqué, nommé ... Jacopo, Marta, Francesca, Ilaria, Cristian, Aurora ... c’est à chacun de nous ....

JACOPO : La toute première chose à dire c’est l’ « émotion ». On a vécu deux heures de forte émotion…en compagnie de l’histoire, de notre histoire dans les mots passionnés du conte de vie de monsieur Enrico Modigliani. Histoire dramatique la sienne et belle au même temps, qui a su parler à nos esprits plus que les lignes froides d’un texte scolaire et surtout..j’ai apprécié la sensibilité de qui a souffert et de qui dénonce « pour que ces tragédies n’arrivent plus……à jamais »

MARTA : Que je suis contente de l’avoir rencontré….Témoin direct de la persécution nazie des Juifs..Ce qui m’a frappé particulièrement  c’est  l'idée d'introduire la conférence par  une photo de lui très petit, âgé de quelques ans … le guide véritable qui nous a conduit dans une histoire de plusieurs générations, où ses ancêtres étaient tous des gens de haut calibre, à commencer par son grand-père , un homme de science , qui a contribué à l'éradication de la tuberculose…et à suivre son oncle qui, exilé en Amérique en raison de la persécution, a reçu le prix Nobel de l'Economie…des personnes spéciales qui ont été les victimes des crimes parmi les plus effrayants contre l’humanité Face à toutes ces qualités de hommes exceptionnels nous avons expérimenté l’ « exceptionnel » de Enrico Modigliani, qui s’est présenté à nous, dans son humilité, pour parler du sort douloureux qui a frappé son peuple, dans sa vocation d’ informer les jeunes, de les solliciter à la réflexion…à la maturation de bons principes avant tous LE RESPET DES AUTRES.

 

FRANCESCA : Quelle chance d’avoir rencontré notre passé récent  sous les vêtements d'un vieil homme du mot enchanté. Tout a  commencé quand il avait sept ans, victime de la persécution  de Mussolini..il nous a parlé des mesures discriminatoires sur le plan professionnel, des tentatives de boycott des commerçants et des industriels juifs, des Juifs qui, peu à peu, ont été chassés de la fonction publique, de la justice, de l'enseignement, des professions libérales, de l'armée, des métiers de la culture, et d’un quota limite pour leur admission dans les écoles et les universités. Il nous a informé de manière très détaillée sur les difficultés de la vie et de la survie des Juifs à la suite des lois raciales. La discrimination était devenue juridique, sociale et politique; les brimades et les intimidations étaient quotidiennes. « Le jour plus beau de ma vie ? Le jour de la Libération, le 4 juin 1944, quand le risque d’être déportés au camp de concentration a disparu.. »

 

ILARIA : « Grâce à de faux papiers, nous avons réussi à éviter la déportation ..la persécution devenait de plus en plus brutale : arrestations, envois en camps de concentration pour comportement "antisocial" et "criminel"…. » Combien de douleur !!! Combien de tendresse dans la volonté  d' un enfant  juif qui reste marginalisé, exclus des autres pour ne pas pouvoir porter l'uniforme de « balilla » comme tous ses amis du  quartier ..

CRISTIAN : Ce que j’aime souligner c’est ..que monsieur Modigliani a, d’une certaine manière, accepté le passé et qu’il en a tiré une leçon importante pour tous.. « ..l’homme est comme ça..lorsqu’on perd de vue  les valeurs, c’est là que nous risquons de faire des choses effrayantes en descendent à l’enfer, dans la tragédie, surtout quand on implique les masses, les peuples .. »

AURORA : Moi, je l’ai aimé beaucoup et ce qui m’a touché en particulier c’est sa force et la détermination de la parole…de qui a expérimenté la méchanceté de l’homme depuis son enfance, mais de qui a su aussi apprendre de son passé et développer  la force et la vigueur qui, le long de sa vie,  se sont traduites dans un engagement politique et social .Il a été membre du Parlement et surtout, à nos jours, il s’occupe du « Projet Mémoire », donc il rencontre les jeunes dans les écoles pour raconter pas seulement le fascisme, la persécution des Juifs..mais pour raconter L’HOMME.

 

 

 

 

Prof.ssa D'Antonio e classe 5D

Vive la positivité

 

Voi lo sapete , ogni giorno che passa, ci sono sempre un numero più grande di persone che cadono nella depressione .

Ogni giorno che passa ci sono sempre più  persone tristi !

Questa non è una buona cosa , noi vogliamo aiutarvi a dire ”addio” ai brutti momenti , e “benvenuto” al sole , questa cosa non è facile da realizzare; ma, ad ogni modo non è difficile da fare! Noi non siamo perfetti , ma speriamo che questi sei consigli vi possano veramente aiutare :

  • Siate felici !

  • Non passate troppo tempo da soli !

  • Non vi trascurate !

  • Trovate il tempo per fare quello che vi piace !

  • Imparate ad amarvi , nelle vostre qualità e nei vostri difetti!

  • Ridete il più possibile !

 

 

A cura delle ragazze del 3D :

Federica Cedroni

Sara Bianchi

Laura Tulli

Viva la positività!

 

Vous le savez, chaque jour qui passe, il y a toujours un nombre plus grand de personnes qui tombent dans la dépresion. Chaque jour qui passe il a toujours personnes tristes!

Ça n’est pas une bonne chose! Ainsi, dans notre section, nous voulons vous aider à dire “Adieu” au mauvais temps et “Bienvenu” au soleil cette chose n’est pas facile à realiser; mais, de toute façon ce n’est pas impossible a faire!

Nous ne sommes pas parfaits, mais nous espérons que ces six conseils peuvent vraiment vous aider:

  • Soyez positives!

  • Passez le temps avec les amis

  • Ne vous negligez pas

  • Trouvez du temps pour faire ça que vous plait!

  • Apprenez a vous aimer,soit dans vos qualité soit dans vos défauts!

  • Riez le plus possible!

 

 

Anchor 9

Le cinque lingue più parlate al mondo.

 

Prima di stilare una classifica, sulle lingue più parlate al mondo, bisogna fare una piccola premessa: i criteri di classificazione applicabili sono diversi, ognuno di essi crea una classifica che si differenzia dall'altra, inoltre non tutte le statistiche a riguardo sono attendibili, infatti, alcune persone, spinte da fattori economici e politici, potrebbero avere interesse nel dire che una lingua è più diffusa di un'altra, creando cosi delle vere classifiche non veritiere.

E' chiaro, dunque, che ogni forma di classificazione va presa in considerazione con una buona dose di scetticismo, inoltre, bisogna sempre tener conto del metro di valutazione usato per stilare la classifica, per esempio, quante volte abbiamo sentito dire che la lingua più parlata al mondo è l'inglese? Io, personalmente, questa affermazione la sento da anni, ebbene non ci crederete, ma non è proprio cosi.

Statistiche attendibili alla mano, vediamo nel dettaglio cosa voglio dire, se usiamo come criterio di valutazione la madrelingua, cioè prendiamo in considerazione solo le persone che parlano la propria lingua madre, la classifica delle cinque lingue più parlate al mondo è la seguente:

  • cinese mandarino

  • spagnolo

  • inglese

  • hindi-urdu

  • arabo

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